Condorcet

Nouvel espace de savoir et d’innovation placé à la charnière de la capitale et de la petite couronne, le Campus Condorcet fait le lien entre les implantations historiques du centre de Paris et les nombreux sites universitaires déjà présents en Seine-Saint-Denis.

Le Campus Condorcet offre aux chercheurs et étudiants des conditions de travail optimales grâce à des services et équipements mutualisés, parmi lesquels un centre de colloques, un grand équipement documentaire, un hôtel à projets, une résidence pour chercheurs invités et 450 logements.

Lieu d’innovation, le Campus Condorcet Porte de la Chapelle répond aussi à un besoin de décloisonnement des pratiques et des lieux. Des locaux modulables, à l’instar des lieux d’enseignement et des salles de consultation prévus pour s’adapter aux dernières innovations pédagogiques et numériques, ont été créés.

Le bâtiment de Recherche RECH3 s’intègre dans la stratégie urbaine du Parc du Campus « dont la typologie singulière est issue de la recherche d’adéquation entre exigence d’un fonctionnement favorable au partage, et celle d’une emprise au sol raisonnable, permettant leur répétition sérielle tout en ménageant des passages, des porosités.
Un dialogue s’institue entre le sol commun et ces bâtiments: les porosités et transparences extirpent les chercheurs de leur bureau vers l’animation de la ville arborée, le monde de la recherche s’ouvre et se laisse voir.

Pour ce faire nous avons proposé une volumétrie segmentée créant des porosités et des perméabilités. Cet assemblage de plusieurs volumes s’ouvre largement sur deux patios en continuité du parc et de son axe piéton. Il se complète par des failles et un hall traversant.
De cette manière, l’importante volumétrie du bâtiment de recherche de l’îlot 3 s’intègre harmonieusement dans le parc du Campus grâce à sa décomposition en de multiples éléments.

Ce bâtiment pose aussi précisément la question de l’espace de travail des chercheurs et de la possibilité d’imaginer des lieux singuliers dédiés à la spécificité du travail de recherche en sciences humaines. Notre réponse introduit une dimension intermédiaire entre modules et bureaux : la cellule. Sa surface, ses dimensions et son mode constructif, permettent d’envisager sans aucune complexité toute possibilité d’aménagement, d’expérimentation d’espaces, d’organisation de travail et leur évolutivité permanente.

L’hôtel à projet est implanté en position centrale au sein du campus, ce qui lui permet d’être le lieu de passage et de rencontre des visiteurs et chercheurs.,Ce bâtiment est constitué de « strates », qui se superposent verticalement les unes aux autres :

• Le « socle urbain commun » est taillé pour épouser la limite de l’axe piétonnier et préserver les vues et perspectives dès la sortie du GED sur la partie Sud du Campus.
• Le hall et la salle de réunion, mutualisés par les deux entités fonctionnelles principales, les bureaux logistiques et le poste central de sécurité / sureté du site.
• Les cinq étages de plateformes de recherche de l’Hôtel à Projets s’organisent autour d’un noyau central qui regroupe circulations verticales et services. Les plateaux des bureaux se déploient autour des noyaux. Les bureaux sont libres de toutes contraintes structurelles et de réseaux, flexibles, modulables, et s’adaptant aux futures utilisations.
• L’EPCS s’organise sur les deux derniers étages avec la salle du conseil en double hauteur comme un «phare» sur le campus.