Ces bâtiments proposent un environnement malléable, flexible, adaptable au double rythme du chercheur, d’une part un travail de concentration personnel, et d’autre part les conditions d’interactions, d’échanges et de rencontres avec la communauté scientifique en évolution permanente. Ce paradigme fonde les concepts architecturaux ; le bien-être de l’individu et l’interaction au sein du groupe. Ces bâtiments de recherche posent précisément la question de l’usage, de la manière d’habiter, du vivre ensemble, de s’ouvrir sur le jardin et le monde, et de la possibilité d’imaginer des lieux singuliers dédiés à la spécificité d’excellence du travail de recherche. Les recherches favorisent les collaborations et les échanges comme une nécessité : la création de l’excellence par l’interaction de toutes ces entités, une sérendipité fertile.
La symbolique des rythmes, des répétitions, des allitérations des façades, affirme l’identité partagée du Campus AgroParisTech-INRA : l’unicité s’exprime ici au travers des volumes compacts en brique, avec de grandes ouvertures sur le paysage, illustrant l’ouverture sur les autres, sur le monde.
Au sein de ces grands plateaux, les chercheurs convergent vers les lieux d’échanges et de partage : les grandes salles de réunions, les bureaux des directions, les espaces de convivialité et de détente.
Pour envisager une interaction fertile de chaque côté de ces lieux d’échanges, les plateaux sont constitués de surfaces profondes intégrant laboratoires et bureaux en vis à vis.
Cette centralité permet de créer des lieux propices à l’émergence d’idées nouvelles, de manière inattendue, par hasard, au détour d’une discussion impromptue.